Journée mondiale sans sac plastique

Aujourd’hui, le 03 juillet, c’est la journée mondiale sans sac plastique. 

Des sacs en quoi ? En plastique ? Bien-heureux que nous sommes, les sacs plastiques sont interdits dans nos supermarchés, en France, depuis 2016. 

Et pourtant, on en trouve encore dans les supérettes du coin ou chez le boulanger, qui finissent par voler au gré du vent, se coincer sous un rocher ou par être grignoté par des espèces maritimes. 

Ces sacs qui ne sont utilisés que quelques minutes avant d’être jetés ou stockés dans le tiroir à sacs que nous avons toustes à la maison, affectent la vie de chacun dans le monde pour les générations à venir.

Mais, à quoi ça sert une journée mondiale sans sac plastique ?

Cette journée a pour but de sensibiliser à la protection de l’environnement et d'encourager les gens à réduire leur consommation de plastique. 

Alors compte sur 1 déchet par jour pour te parler des conséquences sur l’environnement qu’apportent les sacs plastiques pour convaincre ton commerçant du coin qui continue, encore et encore à te refourguer des sacs en plastique, et ça même quand tu lui dis non, et quelles sont les alternatives qui s’offrent à toi pour les remplacer. 

Pourquoi c’est mauvais ? 

Les plastiques polluent nos océans, mers, rivières, cours d’eau, nos forêts, nos champs et toute la surface de la planète. “Le plastique constitue aujourd’hui 70 à 90% des déchets trouvés dans les océans. Rien qu’en 2010, 8 milliards de sacs en plastique ont été retrouvés dans la nature en Europe”, Surfrider Europe. Cette pollution n’est pas seulement visuelle, les sacs plastiques ne sont pas biodégradables et prennent des centaines d’années, entre 100 et 500 ans, pour se décomposer complètement. Ils se dégradent en morceaux de plus en plus petits, qui finissent par devenir des microplastiques, et sont confondus par la faune avec de la nourriture. Certains se retrouvent avec du plastique dans l’organisme, d’autres peuvent s’étouffer avec. En prenant en compte le fait que l’être humain est un omnivore, nous consommons nous aussi ces microplastiques, en tout bout de chaîne. 

Au-delà de la faune et la flore, la production de sacs plastiques a un impact sur notre environnement. Pour les produire, il est nécessaire d’utiliser des énergies fossiles, qui s’épuisent, tout en produisant des gaz à effet de serre (merci l’activité humaine d’en produire toujours plus). On ajoute à tout ça le fait que c’est un produit jetable, utilisé en général une seule fois pendant quelques minutes dans une vie, c’est du gaspillage complet de ressources. 

Quelles sont alors les solutions pour s’en passer ? 

Sacs en tissu, sacs filets, boite hermétique, bocaux… Les solutions sont nombreuses, et on t’invite d’ailleurs à aller lire notre article En mars, on passe au vrac ! - 1 Déchet par Jour (1dechetparjour.com) pour connaitre nos astuces pour passer au vrac. 

Ce qui est important dans cette démarche c’est de réutiliser et de privilégier des solutions durables. Les magasins proposent aujourd'hui des petits sacs en kraft ou en papier, mais ces sacs ne sont pas solides et ne durent pas dans le temps. Finalement, ils finissent quasiment aussi vite à la poubelle que les sacs plastiques.

On voit aussi émerger des solutions “biodégradables” avec des sacs en papier ou en cellulose sur lesquels il est précisé “compostable”, mais le sont-ils vraiment ? Oui et non. Sur le principe ils sont biodégradables, mais encore faut-il les traiter dans des conditions favorables : dans des installations de traitement industrielles, avec contrôle de la température. Si vous faites l’expérience de balancer ça dans votre composteur individuel, de quartier ou encore votre lombricomposteur, vous aurez la mauvaise surprise de pouvoir observer votre sac pendant bien longtemps.

Tu peux d’ailleurs aller consulter la vidéo de Brut sur la décomposition des sacs biodégradables testée dans 3 milieux différents, disponible par ici sur YouTube. 

Et pour nos fameux tote bags, que chaque enseigne aujourd’hui distribue, vend ou offre, l’objectif n’est pas de devenir un collectionneur. Consommons mieux et moins : nous n’avons pas besoin d’en avoir des dizaines qui trainent et ne servent à rien dans nos placards. La production de tote bag a un coût, et même s’il est moindre par rapport à celui de la production des sacs plastiques, il existe. 

Devenons plus prévoyant, avoir un tote bag ou n’importe quel autre contenant réutilisable dans son sac permet d’éviter d’en racheter systématiquement (ou de se retrouver à faire une pile de courses dans les bras). 

Et pour les adeptes du fait-main, il existe un tas de solutions, et encore plus pour les créatifs ! Du macramé pour les sacs filets, un vieux tee-shirt non utilisé transformé en sac… peu importe où t’emmènes ton imagination, tant que ça te plait et que ça te sert !

On espère que cet article t’aura plu, pendant toute cette journée et toute la semaine, n’hésites pas à nous taguer sur les réseaux en nous montrant tes solutions pour éviter les sacs plastiques dans ton quotidien, avec le #noplasticbag et #noplasticbaginmysea !   

Et pour en savoir plus, on t’invite à aller voir le site No plastic in my sea

Sources : 

Surfrider Europe

No plastic in my sea

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