Table ronde
Âge : tout public
Durée : 1h30
Horaire : de 11h à 12h30
Lieu : Auditorium du Musée d’Histoire de Marseille
Entrée libre sans réservation (dans la limite des places disponibles)
Ouvrage d’infrastructure de premier ordre, la digue du large est d’abord conçue pour répondre au doublement du trafic consécutif à la conquête de l’Algérie. Elle prend alors le nom de digue d’Alger qui borde le bassin de la Joliette où accostent surtout les bateaux à vapeur. De 1844 à 1929, bassin après bassin, elle s’étire aujourd’hui sur 7 kilomètres approchant l’Estaque.
La digue du large est à la fois un objet fonctionnel protégeant les quais de la houle et des vents du nord, un lieu jalonné d’objets de mémoire comme le phare Sainte Marie de Gaston Castel, les bâtiments de Champollion ou d’Arbus ou encore les «élégantes» grues d’avant-guerre. Elle est aussi devenue un objet culturel avec plusieurs interventions artistiques et a été notamment le lieu d’une résidence de 25 ans de l’artiste Hartmut Bosback dans les anciens locaux de la Compagnie Paquet. Avec sa fermeture au public après les attentats du 11 Septembre 2001, des débats s’engagent pour la reconquête de la digue du large par les «gens de terre» .
Ainsi, des associations d’horizons divers se sont réunies en un collectif le nommer, qui exposera, à l’occasion de cette rencontre, les démarches entreprises pour revendiquer un accès simple et gratuit sur toute sa longueur, tout le long de l’année et dans le respect de l’activité du Grand Port Maritime de Marseille.